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Dans l’un des quartiers encore préservé de Toulouse, des habitants se mobilisent contre l’urbanisation, jugée nécessaire par la ville. Le développement des transports en commun et des dessertes à vélo y semblent encore insuffisants.
Les quartiers périphériques toulousains sont-ils pris en étau ? La nécessité de préserver des îlots de fraîcheur est revendiquée par tous, y compris par la municipalité. Mais elle se heurte à l’obligation de construire des logements à Toulouse, dans une ville « centre » identifiée par les pouvoirs publics comme devant accueillir prioritairement les nouveaux habitants. Pour ne pas s’éloigner et provoquer encore plus d’artificialisation des sols, et de déplacements en voiture individuelle…
Environ 300 logements prévus encore à Bordeblanche
C’est ce dilemme que symbolise le carré vert restant de Bordeblanche, dans le quartier des Pradettes. Depuis 2019, des associations y verraient bien une ferme urbaine. Pas la ville, qui a retoqué le projet. Environ 300 logements doivent donc y sortir de terre, à côté de l’ancien tri postal, où 500 logements ont déjà été construits récemment.
Recours devant le tribunal administratif, pour contester la densité du projet
« Nous avons déposé un recours devant le tribunal administratif, contre ce projet, dont la densité attendue est selon nous opposée aux préconisations du plan native d’urbanisme (PLUIH) », explique Nicole Fenon, du collectif des associations de quartier des Pradettes. La décision d’aller devant la justice administrative a été prise en assemblée générale de l’affiliation, en 2022. La procédure swimsuit son cours… et les projets d’aménagement de la mairie également. « Nous n’avons pas de nouvelles de cette procédure, mais nous avançons sur les dossiers », déclare le maire de quartier, Christophe Alvès.
La “responsabilité” de la ville pour construire de nouveaux logements
Dans son quartier de démocratie locale, qui comprend plus de 17 000 habitants, l’habitat pavillonnaire prend une place importante. Mais depuis plus de 10 ans, les projets d’habitat collectif fleurissent également. « Nous ne pouvons pas nous dédouaner de la responsabilité que porte la ville, en matière d’accueil de nouveaux habitants, et donc de building de logements », pose le maire de quartier. Les habitants, eux, sont dans leur rôle de vigie et d’alerte sur les problèmes que posent de telles arrivées.
À Lardenne, des projets diffus et le spectre de Ferro Lèbres
« On s’est beaucoup battus pour avoir une densification modérée, malheureusement des programmes sont sortis de terre, sur des secteurs relativement difficiles d’accès, comme chemin de Saint-Amans ou chemin du Calquet, pour ne citer qu’eux. Aujourd’hui, il faut s’armer de endurance pour y circuler aux heures de pointe », décrit Didier Bargiacchi, président de l’affiliation de défense du quartier de Lardenne (ADQL). Le maire répond, lui, que les transports se développent, avec le Lineo 3 et bientôt le 14, le 18 en soirée, le Réseau specific vélo. Pas easy aux heures de pointe. D’autant plus qu’en lisière de Lardenne, la ville de Tournefeuille annonce la building de 700 logements à Ferro Lèbres. Là aussi, un carré vert en voie d’artificialisation.
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