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Pour commencer, une query insidieuse. Les Sud-Africains auraient-ils joué au poker menteur cette semaine, en annonçant une composition d’équipe très éloignée de leurs requirements habituels en termes de défi physique et de joueurs formatés pour le fight rapproché ?
On ne le saura peut-être qu’une heure avant le coup d’envoi mais, ce samedi midi, Raphaël Ibañez (supervisor des Bleus) a confirmé qu’il avait un (léger) doute quand il fut invité à commenter la surprenante formation des Springboks, avec Vermeulen préféré à Wiese et un banc à cinq avants.
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Cela étant dit, le cadre de ce quart de finale n’a pas réellement bougé avec les choix annoncés par les Boks. Il donnera peut-être lieu à une formidable partie d’échecs, à une opposition stratégique et de jeu au pied calculé, mais il serait étonnant que l’intensité physique ne soit pas au rendez-vous. Dans le registre de la brutalité légale, les Sud-Africains n’ont guère d’équivalents, ils sont maîtres aussi d’autres secteurs du jeu, comme la touche et les grattages au sol.
Et si d’aventure, le quinze aligné par le champion en titre était bien celui annoncé ce vendredi, il signifierait plusieurs choses. Déjà, la présence de l’ouvreur Libbok, au revenue du métronome et très ennuyeux Pollard, laisse la porte ouverte à un rugby sud-africain plus varié. Ce qui est d’ailleurs le cas sur cette Coupe du monde, puisque de 89 passes par match en 2019, cette équipe en a effectué 126 depuis le début de la compétition.
Autre paramètre necessary, les Boks ont, depuis le check perdu à Marseille en novembre 2022, pris conscience que les Bleus étaient en capacité de rivaliser physiquement à leur propre intensité. C’est pourquoi cette équipe, parfois très pénible à voir jouer il y a quatre ans, mais qui gagnait, a peut-être entamé sa mue vers un jeu plus ambitieux et créatif.
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Faire oublier (définitivement) les échecs de 2015 et 2019
Côté tricolore, on s’est néanmoins préparé à un match de collisions à intensité élevée. Le bras de fer remporté (30-26) au Vélodrome il y a un an a fortement marqué les esprits. Tous s’attendent à un fight au moins aussi furieux et après quatre ans de projet commun, ce quart de finale sonne comme le défi d’une vie.
Avec le retour de Dupont, la sérénité n’a jamais été aussi prégnante, c’est Mauvaka qui le disait samedi midi. La présence de l’influent demi de mêlée sera d’ailleurs un baromètre necessary de ce match, savoir s’il sera ou pas ciblé par les Boks.
Si tel était le cas, nul doute qu’un plan anti-défense a été mis au level, avec probablement un ou deux lieutenants, dont l’ami d’enfance Jelonch, pour « protéger » le capitaine et sa mâchoire réparée.
Pour Fabien Galthié et sa troupe, il est donc temps de valider 15 semaines de préparation scientifiquement programmées, de récolter aussi le fruit de quatre ans d’une aventure dont l’apothéose est déjà fixée au 28 octobre de cette année. L’heure est arrivée également de balayer les deux dernières Coupes du monde, stoppées en quarts.
Se hisser en demie, poursuivre le doux rêve de décrocher enfin la lune passe ce dimanche soir (21 heures) par le match quasi parfait. Automotive pour tuer la peau du Springbok, la moindre erreur pourrait ne pas avoir sa place. C’est aussi le prix du très haut niveau.
À Paris, Christophe Buron
Les équipes
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