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Rénover les grandes fermes du Kochersberg ou des maisons pavillonnaires. Le CAUE s’est penché sur la query. Remark en faire des collectifs à dimension humaine ? L’organisme ne souhaite pas proposer des projets ficelés mais accompagner les réalisations.
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Aujourd’hui à 06:00
Le vieillissement de la inhabitants, la raréfaction des sols et la protection du patrimoine sont autant de facteurs qui rentrent en ligne de compte. « C’est comme un rubik’s dice, il n’y a pas d’facet prioritaire », estime Michel Bayer, architecte du CAUE (Conseil d’structure, d’urbanisme et de l’environnement) d’Alsace. Il s’est penché, dans le cadre de l’élaboration du PLUi de la communauté de communes du Kochersberg et de l’Ackerland, sur la query : Remark conserver les énormes corps de ferme du Kochersberg tout en offrant des logements pour les familles.
« Il faut un vrai braveness politique de la half des élus »
Selon ce qu’il appelle le « crash-test du PLUi », une simulation a montré que si des promoteurs « particulièrement voraces » mettraient un most de logements sur quinze fermes à Truchtersheim, la inhabitants augmenterait de 30 %. Un chiffre effrayant automobile cela impliquerait plus de voitures et de promiscuité. « Nous avons alors introduit dans ce PLUi la règle de 40 % de floor vert, hors stationnement, ce qui est énorme. La cour ne sera plus un espace minéralisé mais agrémenté de verdure. Une easy règle qui réduit le nombre de logements ».
Tout le monde sait que la pression immobilière est importante dans ce secteur convoité, si proche de Strasbourg. Cette nouvelle règle a pour effet de réduire le prix de vente des fermes. Une mesure qui ne sera pas forcément appréciée des électeurs. « Il faut un vrai braveness politique de la half des élus », constate Michel Bayer.
Dans ces fermes, la maison d’habitation ne représente en moyenne que 30 % de la floor, par exemple dans le cœur du village de Hurtigheim où on trouve des grandes fermes en forme d’U, de T ou d’O. « Afin de sauvegarder ce patrimoine bâti, on cherche aussi à garder les dépendances et surtout la cour, sinon la forme urbaine se déliterait ». Ces éléments typiques peuvent ainsi accueillir d’autres logements, en faisant rentrer la lumière dans les granges.
Mais remark financer ces projets ? « Rénover l’ancien n’est pas plus cher, à moins de le faire vraiment selon des méthodes traditionnelles ». Selon une étude financière, le m² a le même coût que dans du neuf mais il faut voir l’intérêt collectif. « Il faut aussi voir que la démolition coûte cher et a un coût écologique ».
Des aides aux particuliers et aux collectivités
Pas de doute : le gros des bâtisses restera privé. L’architecte estime que les communes devraient devenir propriétaires du foncier pour réaliser quelques projets exemplaires. D’ailleurs pourquoi pas dans le cadre d’un montage privé public comme celui en cours de réalisation à Durningen ou en collaboration avec l’EFP (Établissement foncier public d’Alsace) qui aide les communes à acheter le foncier. « Ces réalisations pourraient inciter les privés et entraîner un effet boule de neige. »
Par contre, « nous ne sommes ni économiste du bâtiment ni financeur mais nous pouvons renvoyer les particuliers vers certains organismes qui proposent des aides (la « Maison alsacienne du XXIe siècle » par exemple).
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Et de souligner : « Nous sommes là pour susciter des envies, amener des pistes de options mais pas faire de projets à la place des propriétaires ou des élus ». Le CAUE est effectivement à la disposition des particuliers et des collectivités et peut conseiller gratuitement sur des projets de rénovation et de sauvegarde du patrimoine.
« C’est un travail de longue haleine, ce style de projet peut seulement voir le jour dans le cadre d’un partenariat. » Il s’agit d’une collaboration energetic entre les différents acteurs de l’urbanisme : élus, habitants, architectes/urbanistes, ingénieurs, notaires, banquiers, juristes, promoteurs. « On travaille avec les élus qui ont compris qu’il faut aller vers ça. Il faut voir au fil des années ce que ça donne ».
Truchtersheim – Un questionnaire, un atelier et un jeu
Ce travail sur les fermes du Kochersberg est basé sur une enquête faite avec des élèves à Truchtersheim. Selon un questionnaire réalisé auprès des collégiens et de leurs familles (250 collégiens et 10 % des ménages ont répondu), un quart des propriétaires ont hérité de leur ferme, 95 % se sont exprimés positivement pour la réhabilitation. « Il faut arrêter de construire des immeubles en béton qui gâchent notre campagne », est l’un des avis exprimés.
Dans le cadre d’un atelier, les jeunes ont soumis leurs idées à la query : « Remark vous envisagez votre village de demain ? ». Ainsi, ils ont proposé un préau où on peut se rencontrer, une piscine et un terrain de sport intégrés dans le corps de ferme. Des propositions parfois extravagantes et irréalisables automobile trop cher. « Mais il ne s’agit pas de créer comme en Italie des villages qui deviennent des musées. Il faut associer les futurs habitants, améliorer leur cadre de vie et répondre à leurs besoins », souligne Michel Bayer, architecte.
Dans le cadre d’un atelier, le jeu collaboratif Tiss’Mut a été conçu qui oblige les individuals à élaborer une stratégie commune au sujet de projets entre custom et modernité. Deux jeunes architectes de DistoStudio y ont notamment participé. « Avec les élèves bilingues et leur enseignante, puis avec le soutien de l’OLCA, nous aimerions le traduire en allemand et en alsacien, pour le diffuser en Allemagne ».
Une étude sur un quartier de maisons individuelles à Reichstett
À Reichstett, les élus ont également participé à une étude. « C’est une commune qui a entièrement consommé son droit à bâtir. Le vieux village occupe un quart de la floor, le reste, ce sont des zones pavillonnaires, surtout des maisons des années 60 », word Valérie Laforgue, auparavant architecte au CAUE. Pour les habitants entre 50 et 75 ans, beaucoup n’utilisent plus qu’un tiers de leur floor, ne peuvent plus faire le jardin. Néanmoins, ils veulent rester dans leurs quatre murs. Que faire ? Les propositions constant à construire une résidence séniors sur le terrain de deux pavillons. Entre deux maisons, on peut optimiser aussi l’espace en ajoutant une maison avec des appartements supplémentaires.
Cette vente de partie résiduelle pourrait d’ailleurs permettre aux propriétaires d’améliorer leur propre habitat. Des parkings pourraient être semi-enterrés à moins d’un mètre, avec aménagement de la dalle. La dalle de béton verdie arriverait alors au niveau des entrées des habitations. « Par contre, on ne sait pas remark le financer. Ça coûte relativement cher », admet l’architecte. Cette étude est évidemment valable pour des zones pavillonnaires comme elles existent dans le Kochersberg ou ailleurs.
E.Ok.
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