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Investir dans l’hôtellerie haut de gamme n’est pas une easy affaire. Surtout ici : entre la conjoncture sociale et sanitaire, le coût des matériaux, le financement, la défiscalisation, la contestation, le manque de formation…se lancer dans de l’investissement touristique s’avère plutôt compliqué.
Avec les investisseurs, on parle : défiscalisation, augmentation des prix des matériaux, taux d’emprunt bancaire, manque de compétence des employés ou problème foncier.
Voici deux associés, dans la case “petits investisseurs dans le secteur touristique”, qui ont deux projets : transformer le restaurant Bloody Mary’s de Bora Bora en hôtel sur l’eau, 5 milliards cfp d’investissement et la development d’un hôtel 5 étoiles de 75 chambres à Taha’a. Mais l’ambition a un coût : 200 thousands and thousands cfp dépensés dans des bureaux d’études pour valider un projet ; des défiscalisations trop longues à obtenir. Pendant ce temps les factures s’allongent, automotive les prix des matériaux ont augmenté et les taux d’emprunt à la banque, aussi. “Arrivé au financement des projets, ça prend 3 ans pour aller jusque là. Et entre-temps la conjoncture a changé, on l’a vu avec le covid. Le prix de notre projet à Bora Bora a été augmenté d’un milliard cfp, sur un prix au départ de 3,5 milliards cfp. Rien qu’avec l’augmentation des matériaux”, soupire Joël Allain de la société Bloody Mary’s.
Automotive pour avoir droit à 60% de défiscalisation, il faut soumettre son projet à plusieurs bureaux d’études très coûteux, sans qui pas d’assurance et pas d’aides fiscales non plus.
Des investisseurs qui se heurtent aussi à la colère de ceux et celles qui s’opposent, à Moorea c’est quasi systématique, aux projets de development d’hôtel. Le groupe Wane en a fait les frais. L’entreprise emploie 730 personnes à temps plein dans ses 4 hôtels, à Tahiti et dans les îles. Des recrutements souvent difficiles, automotive la compétence de “niveau worldwide” manque en Polynésie.
Il y a aussi l’augmentation du SMIG et les frais de fonctionnement gigantesques d’un hôtel, comme ce premier 5 étoiles de Tahiti. “Ce sont de gros investissements, c’est aussi, une fois qu’on a ouvert un hôtel il ne faut pas oublier qu’il y a la upkeep, l’entretien et tous les 5 ans il y a des réinvestissements qu’il faut faire en permanence dans l’outil de travail. Ce n’est pas un one shot, les projets hôteliers sont des projets d’endurance et de persévérance. [Qu’est-ce qui vous fait tenir ?] La ardour pour le pays !”, lâche Nancy Wane, porte-parole du groupe Wane.
Le groupe Martin et la Brasserie de Tahiti ont eux aussi 4 hôtels en Polynésie depuis 20 ans, plus de 500 employés et 370 chambres. Après l’hôtel de Bora-Bora qui a été entièrement rénové, 12 à 15 milliards cfp d’investissements sont prévus pour rénover les 3 autres hôtels, mais pas sans défiscalisation. “L’activité touristique est malheureusement cyclique, c’est-à-dire qu’on a de bonnes années, comme en ce second, mais qui viennent compenser les années de crise, comme on a eu en 2008. Au cours des années qui fonctionnent bien, comme aujourd’hui, on investit, on, réinvestit tout ce qu’on a pour pouvoir pérenniser notre activité pour les 20 prochaines années”, constate Romain Vidal, directeur général du groupe Pearl Resort.
La Polynésie a perdu 900 chambres à trigger de la pandémie. il est préférable qu’elle chouchoute les investisseurs du cru…même si les fonds internationaux pour le tourisme existent bel et bien aux portes des banques de Polynésie. “Pour le gouvernement, il est essentiel d’inciter nos investisseurs locaux. Je préfère de loin un investisseur native…qui veut bâtir son pays. Il est plus intéressant qu’il investisse ici plutôt qu’en Australie ou en Nouvelle-Zélande. [Vous les soutiendrez ?] Bien évidemment !”, remarque Moetai Brotherson, président de la Polynésie française.
Construire un hôtel sur une île, un atoll ou un motu, un défi à la fois géographique et économique. Les investisseurs polynésiens comptent sur le soutien du gouvernement.
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